L’intelligence embarquée dans les drones permet d’établir précisément le périmètre de son champ d’action.
Le drone quadrille une zone clairement définie par le pilote grâce aux commandes directes ou aux données GPS.
Cela facilite une intervention ponctuelle et limitée dans l’espace.
Les plus intelligents et autonomes évitent seuls les obstacles.
L’Agras T20, l’un des derniers modèles du fabricant chinois DJI, peut couvrir 12 hectares de terrain par heure !
Il est équipé d’un réservoir de pulvérisation de 20 litres.
L’exploitation des données
Les données recueillies par les drones sont précieuses. Leur exploitation permet à l’agriculteur d’estimer le rendement de ses terres, d‘anticiper les problèmes et de les traiter au mieux.
Le drone permet de contrôler des parcelles difficilement accessibles ou en pente.
Là ou un tracteur aurait écrasé les cultures, le drone, lui, les survole simplement.
L’agriculteur et pilote de drone peut vérifier l’état de ses plantes sans se déplacer et risquer de piétiner ou compacter les sols.
Le respect de l’environnement
La programmation et la précision des drones agricoles permettraient d’éviter le surdosage de traitement ou un ensemencement inégal sur une parcelle.
Le besoin en pesticide ou herbicide est localisé. L‘intervention est ciblée et non plus généralisée à tout un champ.
Une meilleure gestion des intrants
Selon les fabricants, les drones agricoles permettraient de réduire de 30% à 50% l’usage des produits chimiques.
En outre, l’agriculteur-pilote peut rester à l’écart des champs pendant que le drone pulvérise les traitements. Il préserve ainsi sa santé.