Pour présenter AgriComics, on pourrait citer l’illustre adage de Napoléon Bonaparte qui dit qu’« Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours », mais ce serait réducteur. Car AgriComics, c’est bien plus qu’un bon croquis. C’est une vraie réflexion sur la transmission du savoir technique et scientifique des professionnels du végétal vers le grand public.
L’équilibre entre rigueur scientifique et démarche artistique
Loïse Triollet, fondatrice d’AgriComics, est diplômée de l’Agrocampus Ouest Angers, ingénieure en horticulture et dessinatrice de talent. En 2020, elle décide de conjuguer ses facultés et de les mettre au service des professionnels du végétal : elle crée AgriComics.
L’idée a commencé à germer en 2018, alors que Loïse était encore étudiante. En effet, cette année-là, le Groupement d’Intérêt Scientifique « Relance Agronomique » organise un concours de BD. Le thème du concours est « La journée d’un(e) agriculteur(trice) dans un monde post révolution numérique ».
Les planches de Loïse font mouche, elle est désignée lauréate du concours. Cette reconnaissance est l’élément déclencheur du processus de création d’AgriComics.
Comprendre le végétal avec AgriComics
Une représentation juste et simple d’un concept scientifique ou d’une technique de culture est souvent plus efficace qu’une longue explication. AgriComics s’inscrit directement dans cette démarche de communication scientifique en proposant des BD ludiques mais sans concessions. La transmission du message est efficace, sans perte d’informations et toujours pertinente.
De plus, la complémentarité visuelle des croquis et des textes favorise la compréhension, l’assimilation et la mémorisation des connaissances.
La BD : pour quels professionnels du végétal ?
Dans le respect de la charte graphique de chacun, AgriComics propose ses services aux exploitants agricoles, aux coopératives, aux Chambres d’Agriculture, aux établissements d’enseignement, aux instituts de recherche… Bref, à tous les professionnels du végétal qui souhaitent transmettre une information claire via un support ludique et didactique.
Il peut s’agir, par exemple, d’un Comic strip de deux ou trois cases pour la Newsletter d’un producteur horticole, d’une BD pour illustrer une technique de lutte contre un ravageur ou encore d’un dessin de presse pour un magazine de sciences naturelles.
AgriComics vulgarise le savoir technique et scientifique de la filière du végétal pour le rendre accessible au plus grand nombre. Ses bandes dessinées sont de véritables clés d’entrée qui pourraient ouvrir les portes de ce secteur aux nouvelles générations.
