► Niveau I : Vigilance
À ce stade, les pouvoirs publics informent et sensibilisent la population sur un éventuel risque de manque d’eau. Ce premier niveau de gravité est déclenché lorsqu’il y a un déficit en eau et qu’aucune pluie significative n’est annoncée prochainement.
Chacun est incité à être plus vigilant sur sa propre consommation d’eau et est encouragé à la réduire.
► Niveau II : Alerte
L’alerte est déclenchée lorsqu’un usage habituel de l’eau n’est plus possible et que la sécheresse occasionne des dysfonctionnements. C’est le seuil des premières restrictions. Le préfet donne la priorité à la santé, à l’approvisionnement en eau potable, à la sécurité civile et à la préservation des écosystèmes aquatiques.
C’est à ce niveau d’alerte que l’on peut vous demander de respecter des horaires stricts pour arroser votre pelouse ou votre jardin.
Ainsi, au seuil d’alerte, l’arrosage des massifs fleuris, gazons et des potagers est interdit de 11h à 18h minimum.
Les agriculteurs sont contraints de réduire le volume d’eau utilisé ou le nombre de jours d’arrosage.
► Niveau III : Alerte renforcée
Les restrictions s’accentuent progressivement et sont adaptées aux différents usages. Les limitations se font plus fortes pour l’arrosage des jardins et des espaces verts et peuvent aboutir à une interdiction complète.
L’arrosage des pelouses et des massifs fleuris devient interdit.
L’arrosage des jardins potagers est interdit de 9h à 20h, minimum.
Les prélèvements à usages agricoles sont réduits de plus de la moitié ou limités à 3,5 jours par semaine maximum.
► Niveau IV : Crise
Les prélèvements d’eau sont exclusivement réservés aux usages prioritaires (eau potable, sécurité civile, santé et salubrité).
Même les agriculteurs ne sont plus autorisés à arroser.